Il peut être difficile de comprendre le fonctionnement de chaque type de financement et d’en trouver la bonne combinaison, c’est pourquoi Meilleur-Accord vous accompagne à travers cette phase cruciale de votre opération d’acquisition.
1. Estimation de la société cible
Étape importante avant la négociation du financement, il vous incombera de déterminer et de négocier la valeur de l’entreprise que vous souhaitez acquérir.
Meilleur-Accord vous propose une solution globale afin de vous accompagner dans le cadre de cette estimation. Grâce à ses experts, nous vous proposerons plusieurs outils afin d’aboutir à une estimation optimale de la valeur de la société cible. Ainsi, vous serez en mesure d’appuyer votre négociation grâce au dossier chiffré que nous aurons établi.
Du sourcing de l’entreprise jusqu’à la présentation d’un dossier de financement, nous vous assurons un avis de valeur le plus juste possible.
2. Les apports en fonds propres
Autre étape importante dans le cadre d’une acquisition de société, votre capacité d’apport en fonds propres. Elle va être déterminante pour votre recherche de financement ainsi que dans la sélection des sociétés sur lesquelles vous pourrez vous positionner en tant qu’acquéreur. En effet, il est coutumier pour les organismes financiers que d’exiger un apport personnel à hauteur de 30 à 50 % du financement envisagé.
Dans le cas où vos fonds propres seraient insuffisants, un investisseur tiers pourra toujours concourir à un apport afin de vous soutenir. L’apport en fonds propres réduit le montant qui doit être emprunté et démontre aux organismes financiers un effort d’épargne dans le cadre de votre projet.
3. Une créance prioritaire
Dans le contrat d’acquisition, le principal prêteur accorde des prêts garantis par des actifs sociaux. Bien que ce montant puisse ne pas être entièrement garanti par un actif spécifique, il s’agit d’une dette prioritaire car le prêteur détient une dette dite « de premier rang » cela veut dire qu’il sera désintéressé, en priorité, en cas de liquidation ou dissolution de la société.
Généralement, le prêteur et les apporteurs externes fixent des conditions de remboursement plus strictes, y compris l’obligation de remboursement du prêt dans un délai relativement court.
4. Une aide de financement par le vendeur
Dans certains cas, le vendeur peut financer la transaction par le biais de ce que l’on appelle un crédit-vendeur.
Le cas échéant, le vendeur ne perçoit qu’une partie du prix de la transaction et un échéancier de remboursement comprenant intérêts et capital est établi.
Ce mécanisme est un prêt, accordé par le vendeur, au bénéfice de l’acquéreur. Son principal avantage réside dans l’obtention du financement en traitant majoritairement, ou uniquement, avec le vendeur, sans devoir négocier avec les établissements de crédit.
Attention cependant, si ce mécanisme permet de se passer du traditionnel circuit bancaire, il est aussi un levier, au profit du vendeur, pour justifier un prix de cession plus élevé. En effet, le risque d’impayés reposera sur lui et non sur un établissement bancaire ou de crédit.
5. L’utilisation d’un financement en mezzanine
Généralement utilisé pour compenser toute différence entre le prix d’achat et le financement provenant des sources traditionnelles, ce financement, aussi connu sous l’appellation « dette junior », est une dette intermédiaire. Elle a vocation à venir s’interposer entre l’investissement en fonds propres et la dette dite « senior » détenue par un établissement bancaire ou de crédit.
Elle est couramment utilisée dans le cadre des LBO « Leverage Buy Out » ou pour soutenir la croissance d’une société.
Son avantage réside, comme exposé précédemment, dans son caractère hybride. À cheval entre l’apport en capitaux propres et la contraction d’une dette senior, le financement en mezzanine permet notamment :
- De conserver intact le capital de la société
- D’accentuer les effets de levier
- D’étaler sa dette sur un plus long terme
- Les intérêts sont déductibles des impôts.