Seule une minorité de cédants vendent leur société en ayant anticipé le processus tout en respectant un calendrier précis. La majorité des dirigeants, peu ou mal conseillés, ne considèrent pas assez la notion de temporalité lors de la cession de leur entreprise.
1 – Peut-on définir le moment idéal pour mettre en vente sa PME ?
Le bon moment, comme en bourse, nous savons et pouvons le définir, mais pas nécessairement l’anticiper. Il faut vendre au moment où le prix de la cible suit une tendance haussière avant que cette dernière ne poursuive une tendance baissière. La difficulté première est que la variation de l’appréciation de la valeur d’une TPE/PME n’est pas aussi importante, donc visible, que pour une société cotée en bourse.
Il existe deux raisons principales :
- D’une part, la PME n’est pas sur un marché de transaction immédiate.
- D’autre part, elle n’évolue pas à une grande vitesse sur ses fondamentaux.
Dès lors le cédant dispose d’un certain temps pour rendre accessible son affaire et la mettre en vente dans des conditions acceptables. Afin de mettre en place une stratégie de mise en vente optimale, les experts de Finance Plus vous accompagneront grâce à une offre de service étoffée.
2 – Les incidences des aspects psychologiques sur le processus de vente ?
Phénomène bien connu dans le domaine de la transmission d’entreprise, le dirigeant entretient une relation affective avec son affaire.
Cette relation l’empêche d’agir de manière rationnelle lorsqu’il s’agit d’analyser la valeur vénale de sa société. Cette affection est d’autant plus forte lorsque le cédant est à l’origine de la création de l’entreprise ou lorsque l’entreprise est familiale.
Chez Finance Plus, nous prenons en compte ces aspects psychologiques afin d’accompagner le bon déroulement de la cession de votre société.
3 – Quelle est l’attitude générale du dirigeant face à la cession de son entreprise ?
Trois éléments se vérifient dans 90 % des cas.
- Le dirigeant ne prépare pas suffisamment son entreprise pour la céder dans de bonnes conditions, c’est-à-dire à un moment où il existe un avenir et un potentiel de développement encore très prometteur pour le repreneur.
- Il vit dans la grande majorité des cas un décalage entre le prix objectif de son entreprise et l’idée qu’il s’en fait. Tout simplement, car il a en tête une valeur propre à ce qu’il a fait de mieux dans le passé.
- Le dirigeant n’anticipe pas assez sa future vie après la cession. Conséquence : au moment de la passation de pouvoir, il se retrouve devant un grand vide et souvent il craque.
4 – Quelle doit être la bonne attitude du cédant ?
Il est fondamental que le cédant aborde la cession de son entreprise de façon rationnelle et détachée, comme il l’a fait durant toute sa vie d’entrepreneur dans le cadre d’un achat ou d’une vente de produit, d’une société ou dans le cadre d’un investissement. Afin de parvenir à cette « zen attitude », cette neutralité, il n’y a qu’une seule solution raisonnable : anticiper pour soi-même et pour son entreprise.